Antonin Rayon étudie à Paris avec Victoria Melki, puis à l’École de Jazz et de Musiques Actuelles de Lausanne (EJMA), et au Conservatoire de Nîmes. Très tôt, il participe à des petites formations et commence à se produire régulièrement en concerts.
Au tournant du millénaire, il fait partie de l’aventure Le sens de la marche, grand ensemble de Marc Ducret, qui marquera toute une génération. À cette époque commence également une collaboration de 10 années avec Les Endimanchés, au théâtre : Sunday Clothes, Claire (René Char), Tuer la Misère (avec André Robillard), Divine Party (Dante et Kafka).
Après une brève formation d’orgue baroque, sa rencontre avec l’orgue Hammond l’amène à être beaucoup demandé comme sideman, et à jouer dans de nombreuses formations, avec notamment Alexandra Grimal, Emmanuel Scarpa, Sylvaine Hélary, Marc Ducret, Ellery Eskelin, Rémi « Wildmimi » Sciuto, Tony Malaby, Tom Rainey, Jean-François Pauvros, Philippe Gleizes Gleizkrew, Nicolas Stephan, Franck Vaillant Benzine, Richard Bonnet, Gilles Coronado, Claude Barthélemy, Daniel Erdmann ou encore Kris Davis. On l’aperçoit également dans quelques bals musette du Limousin et du Finistère.
Au piano, on a pu l’entendre ces dernières années dans Real Thing #3 et Tower Bridge, de Marc Ducret, dans les quartet et septet de Dominique Pifarély, ainsi que dans Printemps, Spring Roll et Shore Skipping de Sylvaine Hélary.
Nourrir la musique, de l’intérieur, voici comment on pourrait résumer la pratique de ce musicien-artisant. Entre 2020 et 2024, il crée et joue sur scène la musique de deux spectacles du metteur en scène Sylvain Creuzevault, Les Frères Karamazov, et Edelweiss – France Fascisme.
Parallèlement à son activité de musicien, Antonin réalise une centaine d’enregistrement comme ingénieur du son, dont une grande partie sous pseudonyme.
Photo © Julien Mignot